tag:blogger.com,1999:blog-8950138820005740602.post8612122452743652273..comments2024-01-20T21:40:08.698+01:00Comments on Chroniques ardoriennes: Assumons un ethnocentrisme raisonnableMeneldil Palantír Talmayarhttp://www.blogger.com/profile/04259902451309677393noreply@blogger.comBlogger2125tag:blogger.com,1999:blog-8950138820005740602.post-32435351301791143282016-09-05T21:03:57.225+02:002016-09-05T21:03:57.225+02:00*** L'expression « fait religieux » semble avo...*** L'expression « fait religieux » semble avoir été popularisée en 2002, par le rapport (concis et facile à lire) de Régis Debray : <br />“ L’enseignement du fait religieux dans l’École laïque ”.<br />Avant cette date il était plutôt question " d'histoire des religions" ou " d'histoire comparative des religions", ce qui s'harmonise mieux avec des points de vue légèrement différents.<br /><br />Vous pourriez peut-être trouver préférable la forme plurielle qui apparaît dans le titre : <br />« Enseigner les faits religieux: Quels enjeux ? » - Armand Colin, 2007 - par Dominique Borne et Jean-Paul Willaime.<br /><br />Il est raisonnable de considérer que l'enseignement "des faits religieux" puisse être presque indispensable, ce qui a préoccupé , depuis bien des années, de nombreuses personnalités, venant de divers bords.<br /><br />Malheureusement, cet enseignement est aussi presque impossible à mettre sur pied.<br /><br />En pratique, il s'avère qu'il n'y pas, ou trop peu, d'enseignants compétents disponibles.<br /><br />Particulièrement dans une France laïque, les difficultés de principes dont nombreuses, entre autres :<br /><br />* La crainte d'un relativisme met côte à côte, comme dans un supermarché, et sur le même plan, toutes les religions ; ce qui ne permet plus de distinguer la "vraie" religion (la sienne ou celle que l'on préfère), des fausses (celles des autres).<br /><br />* L'examen objectif et froid des faits historiques et sociologiques, ne permet pas de comprendre le sens d'une religion que seuls peuvent apporter l'interprétation, le vécu de l'intérieur et les expériences pratiques de la vie .<br /><br />Finalement, d'après ce que j'ai compris, mais j'ai peut-être mal compris, les professeurs d'histoire-géographie n'ont qu'à se débrouiller.<br /><br />*** Pour rester dans des bavardages sur le vocabulaire, je dirais pour simplifier que dans pratiquement toutes les religions, les croyants se répartissent sur un éventail d'au moins 3 sensibilités. Il y a ( de manière schématique ) les :<br /><br />1) Intégristes - ou fanatiques intolérants - On y trouve des hommes d'action qui sont ardents, passionnés, enthousiastes, mais aussi intransigeants, obstinés.<br /><br />2) Orthodoxes (terme sans rapport avec l'Orthodoxie Chrétienne et ses patriarcats). Plus ou moins fervents fervents , mais toujours limité par les « clôtures dogmatiques ".», <br /><br />3) Libéraux au sens théologique - ou hommes ouverts d’esprit et plus tolérants - Typiquement des intellectuels souvent très lettrés mais suspectés (par leurs coreligionnaires ) d'être tièdes, désabusés et surtout proches de l'hérésie.<br /> (Exemples dans l'actualité de l'islam, en septembre 2016 : Abdennour Bidar, Tahar Ben Jelloun , Ghaleb Bencheikh....)<br /><br />Jean Daniel Reussnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8950138820005740602.post-19061213127034070822016-06-20T11:35:55.303+02:002016-06-20T11:35:55.303+02:00« la pure morale est unique et universelle. Elle n...« la pure morale est unique et universelle. Elle ne subit aucune altération au cours du temps, non plus qu’aucune adjonction. Elle ne dépend d’aucun facteur historique, économique, sociologique ou culturel ; elle ne dépend absolument de rien du tout. Non déterminée, elle détermine. Non conditionnée, elle conditionne. En d’autres termes, c’est un absolu[3] » (Michel Houellebecq)<br /><br />L’Eglise catholique a fait le pari – risqué – de vouloir définir, une fois pour toutes, les contours de cette « pure morale » au sein d’une doctrine destinée à rester immuable jusqu’à la fin des temps.<br />Que ce soit pour ne pratiquer ni la démocratie ni l’égalité entre les sexes ou pour condamner la contraception, l’homosexualité et les études de genre ou encore pour refuser tout pardon aux divorcé-e-s remarié-e-s comme aux homosexuel-le-s, des choix ont été faits, une fois pour toutes, dans le passé, à charge pour les générations ultérieures d’adopter sans réfléchir des arbitrages susceptibles, généralement, d’être remis en question.<br />Ce pari me semble difficile – voire impossible – à gagner.<br /><br />En guise de démonstration, je citerai l’exemple éloquent ci-dessous :<br />Alors que l’homosexualité a été rayée depuis 1990 de la Classification Internationale des maladies, au XXIème siècle l’homosexualité reste encore et toujours un péché impardonnable au sens du Magistère de l’Eglise catholique.<br />Et s’il ne dépend que du Magistère, pareille discrimination n’est pas près d’être abandonnée.<br /><br />Précisément à ce propos, Jean-Pierre Roche, un prêtre, a toutefois laissé poindre une lueur d’espoir quant à une possible évolution de la doctrine lorsqu’il écrit sur le site de René Poujol en octobre 2015 :<br />« Comme les rapports entre théorie et pratique sont des rapports dialectiques, je ne doute pas que les changements de pratique fassent évoluer progressivement certains points de la doctrine. C’est même comme ça, en christianisme, que les doctrines évoluent : par la pratique des chrétiens. »<br /><br />Robert Van Reethhttps://www.blogger.com/profile/07620454697398872068noreply@blogger.com