tag:blogger.com,1999:blog-8950138820005740602.post3810745907286856831..comments2024-01-20T21:40:08.698+01:00Comments on Chroniques ardoriennes: Requiem pour le livreMeneldil Palantír Talmayarhttp://www.blogger.com/profile/04259902451309677393noreply@blogger.comBlogger1125tag:blogger.com,1999:blog-8950138820005740602.post-86962661661497531592012-07-23T19:24:16.952+02:002012-07-23T19:24:16.952+02:00Tu te doutes bien que moi, heureux possesseur d...Tu te doutes bien que moi, heureux possesseur d'une tablette, ne peux que réagir à tes propos : <br />- Sur le coût écologique : je suis d'accord. ça tombe sous le coup, très malheureusement, des règles relative à l'obsolescence programmée (sinon, je serais plus mesuré). <br />- sur le coût tout court. Damn true. Mais encore une fois : le piratage, via alexandriz notamment, rend les choses plus simples. <br /><br />Et je ne souhaite pas la disparition du livre papier, il est effectivement trop précieux pour être abandonné. Quant à "tout le savoir de l'humanité", le pendant est que malheureusement, ils contiennent aussi "toute la bêtise de l'humanité". Et encore, on n'a pas exploré toutes les conneries que l'on pouvait faire. <br /><br />Par contre, je comparerais ces outils à des bibliothèques, non aux livres. C'est l'accès, dématérialisé et déterritorialisé, à la culture. Mais c'est aussi une réponse aux industries culturelles (en surproduction) : nous sommes des consommateurs de livres ou de BD, et plus des lecteurs. Je lis une BD, hop, je l'efface. Alors que l'objet papier, je le garde, même si je ne le relirai jamais (et on en sort 100 que je ne lirai jamais mais qui seront publiées, coûteront des arbres et surtout de l'encre, tout ça). C'est un grand gâchis. Mais il est lié aux structures de production ainsi qu'au jeu social de la distinction.<br /><br />Voilà la belle citation de la team Alexandriz, issue d'un discours de Hugo : "Le livre, comme livre, appartient à l'auteur, mais comme pensée, il appartient -le mot n'est pas trop vaste- au genre humain. Toutes les intelligences y ont droit. Si l'un des deux droits,le droit de l'écrivain et le droit de l'esprit humain, devait être sacrifié, ce serait, certes,le droit de l'écrivain, car l'intérêt public est notre préoccupation unique, et tous, je le déclare, doivent passer avant nous"<br />Victor Hugo,<br />Discours d'ouverture du Congrès littéraire international de 1878.Anonymousnoreply@blogger.com